27 Novembre 2021
Plusieurs nouvelles études confirment l'urgence de se débarrasser de cette classe de produits (les perturbateurs endocriniens regroupent les bisphénols et les phtalates (utilisés comme plastifiants), les pilules contraceptives contenant un oestrogène et les agents ignifuges bromés.).
Après les bisphénols A et F, c'est au tour du bisphénol B d'être reconnu comme un perturbateur endocrinien: non seulement il favorise la production des oestrogènes, mais il stimule leurs récepteurs; de plus, il ralentit de façon significative la synthèse des spermatozoïdes.
Plus une femme enceinte est exposée aux phtalates - en particulier au DnOP et au DiNP -, plus elle risque de développer une dépression post-partum.
Quant aux nouveau-nés, ceux-ci qui ont été les plus exposés à ces phtalates pendant leur vie intra-utérine, manifestent à l'âge de sept mois, une lenteur certaine à traiter les informations.
—M. H. Jacobson, C. R. Stein, M. Liu, et al. dans The Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism, avril 2021.
—K. L C. Dzwilewski, M.Woodburyn et al. dans Neuro Toxicology, mai 2021.